Poème Manufacturé, 2016, moulages en plâtre polyester (empreintes de plombs d’imprimerie sur argile), dimensions variables
Des plaques d’argile marquées par des casses d’imprimerie sont moulées puis tirées dans du plâtre, leurs formes blanches et organiques se déployant dans l’espace. Le texte, que l’on peut lire dans le creux de ces empreintes, est une réponse à l’injonction d’un grand père soucieux d’orienter son petit fils vers un «vrai travail». Les aléas du procédé et la mollesse de l’argile confèrent une sorte de vie à ce poème, composé caractère après caractère par une main dont le geste s’éloigne des techniques de reproduction automatisées.